vendredi 29 août 2014

Zipline!

Oui, je sais, après des mois et des mois d'absence, je reprends la plume (si je puis dire...) presque de manière "intensive"! 

Alors cette fois, c'est pour vous parler de la Zipline, ou tyrolienne en français. C'est une activité relativement nouvelle au Vanuatu (2 ans peut-être?) et que je ne m'étais jamais décidée à tester (ouais, je suis une poule mouillée) jusqu'à cette semaine.

Je dois avouer qu'au départ, en allant au Summit (le sommet duquel part la Zipline et qui comprend également un magnifique jardin, un restaurant et une fabrique - et boutique - de produits cosmétiques naturels) je n'avais pas franchement l'intention de de me laisser accrocher à un cable par un harnais pour me "jeter dans le vide" d'arbre en arbre! Je venais pour le boulot, avec un collègue pour le prendre en photo. Et puis une fois sur place, je me suis laissée tenter. 

Le temps de (ne pas) réfléchir et nous voilà harnachés... littéralement:


Après une courte marche, nous nous retrouvons sous la première plateforme, il faut maintenant s'accrocher au câble de 800m qui nous guidera de bout en bout. Première question aux guides, dans un mélange de bislama et anglais (c'est la pression, ça me fait me perdre un peu): "Et sinon, comment ça se passe si, arrivé devant le vide, je me rends compte que je ne peux/veux pas sauter? Je peux redescendre et me détacher?". On me fait signe de m'accrocher au câble et de commencer à monter avec un léger non de la tête. Bon, allons-y. 
Arrivée en haut, petit coup de panique, l'air de rentre plus dans mes poumons, il n'en sort plus non plus d'ailleurs, et je ne peux presque plus parler (je vous entends dire ouf!). Bon, dernier regard suppliant vers les guides... non? Vraiment? Bon ok...

3 touristes nous précèdent. Tout le monde sourit, mais on sent un peu de stress! Arrive mon tour, il faut s'approcher au maximum du bord (euh c'est obligé?), se mettre sur la pointe des pieds (mais là je ne garantis pas mon équilibre) et mettre une main sur sa corde, l'autre sur la câble, prêt à freiner avec nos gros gants. Et ensuite? On "s'assied" dans son harnais et on se laisse aller! "N'oubliez pas, ne freiner que quand vous arrivez, sinon vous resterez coincés au milieu" me dit le guide au moment où je m'élance! 

Pas le temps de regarder autour de soi, je n'ai d'yeux que pour la plateforme devant moi, qui arrive vite, très vite! Je freine! Aie, mais c'est pas facile de freiner avec sa main, même à travers le gant! Bon, je m'arrête à quelques dizaines de centimètres de la plateforme, pas grave, le guide se penche dans le vide, attrape ma corde et me ramène à bon port.

Ali, mon collègue, arrive juste après. J'ai récupéré mon souffle, je recommence à râler et faire des blagues, tout le monde a le sourire. On me demande si je reviendrai une autre fois, je réponds "Il faudrait déjà que j'arrive à finir ce tour, ensuite, euh, non, je ne crois pas! Par contre si je finis en entier, sans pleurer et sans vomir, Ali, on va boire un petit shot pour se remettre après, ok?"

C'est décidé, pour la peine on prend un air décontracter et on fait quelques photos!


 Avant de repartir, 2ème descente, la plus courte et la plus rapide, il faut freiner tout le long, pas de stress, pas de stress!

Ok, ça passe. A partir de là, plus besoin de freiner, on se laisse aller et on peut même lâcher les mains (mais bien sûr), mettre la tête en bas et surtout, on ne s'inquiète pas, mais on risque de tourner sur soi-même. 
La descente se passe bien, je vais même pouvoir apprécier le paysage sur la prochaine! Mais d'abord, quelques photos... au-dessus du vide et au départ (même pas peur)!

 
  
Et c'est partiiiii... chacun sa façon de faire!

 



 Au milieu de tout ça, de ponts de singe, et finalement l'arrivée, puis une petite marche vers le superbe point de vue et retour au bercail!

jeudi 28 août 2014

Le HHH de Port Vila fête sa 2000ème course

2000 courses! Cela représente 40 ans de HHH (Hash House Harriers) à Port Vila. De quoi donner l'idée à la hiérarchie en place de faire un week-end complet de fête.

C'est ainsi que nous avons commencé par la Red Dress Run le vendredi à 17h. Départ de l'Anchor Inn, traversée de la ville (en passant par le parc de l'Indépendance) puis retour à l'Anchor Inn pour quelques bières et pizzas.

Samedi nous avions rendez-vous un peu avant 13h chez Aussie, derrière l'aéroport, pour une course d'une heure (normalement). Chacun son niveau, il y en avait pour tous les gouts, une longue, une moyenne et une courte. Les Pokens (les anglophones de manière générale, mais les Australiens plus particulièrement) diraient que c'étaient de vraies courses de Frogs (Français), c'est à dire beaucoup plus longue que prévues. Le tout suivi évidemment de quelques bières.

J'ai fait un petit détour par chez Franck et Nilo pour l'anniversaire de ce dernier, puis nous nous sommes tous de nouveau retrouvés, à L'Houstalet cette fois (restaurant mythique de Port Vila s'il en est) pour le Hash Bash. La plus grosse soirée annuelle du Hash. 
Au programme, apéro, diner (4 plats), discours, récompenses, sketches, chansons, danse etc. 
Au menu de ce diner 4 plats: la fameuse soupe à l'oignon de Clément, assiette de popinée (cigale de mer), langouste et crevettes, filet de boeuf et son gratin dauphinois, et mini Coupe Tabwemasana (coupe de glace, meringue et sauce chocolat qui tire son nom du point culminant du Vanuatu - situé à Santo).

Le dimanche, le HHH avait organisé un "recovery barbecue" à la plage - Banana Bay. Une journée tranquille et évidemment arrosée de bière.

Enfin, lundi soir nous avons réalisé la 2000ème course du HHH (enfin moi pas vraiment dans la mesure où je n'ai pas couru et où j'ai terminé sur un brancard - non pas tout à fait, mais je me suis fait ramenée en voiture - puisque je m'étais (encore) tordu la cheville!!). Un long OnOn a suivi cette course, lui aussi bien arrosé de bière, mais aussi de vin et mousseux (les restes de samedi soir).

Les photos sont visibles ici: https://plus.google.com/photos/115915391254457260942/albums/6050529581697711137?authkey=CPbU7p2Lo6GaRg